Savoir aimer, le début du bonheur

On a tous appris un jour que la marée érode la falaise.
Mais personne ne prend garde au plus mauvais des tours
Le temps ! Qui, à sa manière, sait user notre amour
Ainsi, chacun passe sous silence ce véritable malaise.

Certes des phénomènes naturels nous livrent bataille,
Mais contre la marée existe le vent,
Et de pair contre le temps existe les sentiments,
Ce sont là deux armes redoutables mais pas toujours de taille.

Parfois la marée parvient tout de même à l'emporter
Et un pan de falaise s'effondre venant se noyer dans les abysses.
Alors une falaise retrouvant toute sa splendeur se hisse,
Montrant ainsi de nouveau tout son courage face à son ennemi juré.

Le temps, lui aussi, fait son oeuvre et devient un assassin,
Il fane tout sentiment et dans l'amour naît une fissure,
Qui, aidé de la rancoeur et des larmes, se transforme en rupture,
Et c'est ainsi que débute une inexorable fin.

Alors l'amour fait appel à tous ces doux moments,
Où la joie était reine et avait pour roi le bonheur.
Ainsi les sentiments retrouvant toutes leurs splendeurs,
Chassent les méfaits du temps pour pérenniser l'amour chaque instant.

Elle a quitté mon coeur non sans encombres.
Ainsi donc la rupture a montré le bout de son ombre.
Il a fallu que notre amour aussi succombe,
Au méfait du temps, qui a creusé sa tombe.

Je recherche désormais celle qui sera mon soleil,
Cette femme qui sera à mes côtés dans tous mes sommeils,
Elle, qui m'illuminera de toute sa merveille,
Avant de me quitter à chacun de mes réveils.

Maintenant je dois trouver l'être qui me fera sourire,
Elle, qui partagera avec moi tous nos futurs souvenirs,
Cette femme qui construira avec moi notre avenir,
Pour que notre sublime idylle ne vienne pas à dépérir.