C'était un jour d'avril au parfum de magie,
Un jour où ma vie a basculé, mais je l'ignorais.
Chacun était là par hasard, sans prétention,
Les âmes se sont touchées, sans nous demander.
Des silences, le cœur serré, battant la chamade,
A ne rien y comprendre, je saigne un je t'aime,
Je signe l'électrique de ma chair et de mon âme,
L'aventure pouvait commencer, la folie devancée.
Un nuage de coton, de douceur ; je voulais conjurer
Ta douleur et ta peine, t'offrir de connaître l'amour,
Etre l'énergie qui souderais les failles en toi.
Nous avons pleuré, dansé de nos corps, chanté,
L'orage nous habita parfois, pour nous montrer
Comment poser nos pas, comment changer ensembles.
Je te remercie pour ces trois printemps mouvementés,
Fait de chair, de sang, de larmes aigües, de fou rires.
On a appris non sans peine la liberté, celle-là même
Dont nous parlions un vendredi, avec calme et douceur.
Il me faudra encore du temps pour grandir,
Que mon âme se détache de ses rêves passés,
Que la soie de la vie recouvre mes soupirs,
Tu m'a donné la plus belle façon d'apprendre,
D'évoluer, de me rapprocher plus encore du songe
Qu'émis l'ange Libéré : l'Amour Universel.